Bizerte : L’UBCI et van Laack Tunisie au secours des écoliers de Sejnane

Et le souhait général est que les entreprises industrielles et bancaires, à l’instar de van Laack Tunisie et l’UBCI, intègrent ce concept RSE qui leurs permettront, de dessiner un sourire sur les lèvres de nos tout-petits

Une caravane humanitaire a quitté hier Bizerte en direction de la ville de Sejnane pour porter réconfort, aide et soutien aux jeunes écoliers de l’unique école de la ville qui accueille quelque huit cents écoliers. Il n’est un secret pour personne que cette région du pays, malgré sa beauté naturelle unique, abrite une population des plus démunies. L’établissement scolaire dont la fondation remonte à…1934 s’est développée au gré du développement urbain et démographique de la ville. Cependant que le niveau de vie d’une population paysanne, aux activités essentiellement agricoles, n’a fait que stagner, voire régresser. Les conséquences malheureuses rejaillissent nécessairement sur les équipements collectifs en général et les établissements scolaires, derniers soucis des programmes de réhabilitation et d’entretiens, se trouvent les plus affectés. En cette période caractérisée par les pluies d’automnes, les toitures des salles fuient, et les malheureux bambins ainsi que le personnel enseignant travaillent souvent sous les filets d’eau qui dégoulinent à partir du plafond.
Aucune exagération à ce sombre tableau, hélas et nombre de programmes promis par des institutions ou de simples particuliers, en l’absence remarquée et remarquable des institutions officielles, sont restés lettres mortes.
Cependant, des exceptions existent pour le bonheur tout relatif de ces gens oubliés. La délégation partie de Bizerte vers Sejnane-ville était dirigée par M. Ghazi El Biche, directeur général de l’entreprise allemande de confection van Laack Tunisie. Cette entreprise, présente à Bizerte depuis plus de quarante ans, qui a réussi à se fondre dans le tissu industriel et social de la ville et du pays, qui a épousé les problèmes de la région, a décidé d’intégrer le concept de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) dans sa politique en rapport avec ses employés et l’environnement social et économique. Ce concept est devenu le credo de l’entreprise, plus convaincue que jamais de la nécessité d’une meilleure qualité des relations liant l’entreprise à son milieu. Un programme ambitieux est initié dont le parrainage d’établissements scolaires de la ville de Bizerte et de quelques-unes de ses régions constitue le premier volet et qui a pu bénéficier d’un financement constant, évolutif et surtout conséquent. Pour le seul établissement de Sejnane-ville, il y a lieu de signaler la réalisation, depuis l’an dernier de deux blocs sanitaires modernes et commodes.
Les enfants et le personnel de l’école de Sejnane-ville, en cette matinée de mercredi 6 octobre 2016, à l’aube de cette nouvelle année scolaire marquée par nombre d’indécisions, étaient très agréablement surpris par l’entrée de cette caravane porteuse de promesses. Le personnel pédagogique et administratif était accouru pour accueillir comme il se devait ces messagers de l’espoir. Les responsables de van Laack, accompagnés en la circonstance par des représentants de l’UBCI, établissement bancaire choisi comme parrain des opérations d’assistance et de philanthropie de l’entreprise industrielle, ont procédé à la distribution d’un certain nombre de cartables garnis à des enfants manifestement ravis mais sous les yeux, hélas tristes de beaucoup d’autres que la chance n’a nullement servis. Mais ce n’est que partie remise et promesse a été faite que l’on y reviendrait pour faire le bonheur d’autres enfants, reconnus comme les plus nécessiteux. Car il est impossible que l’on puisse satisfaire tout ce petit monde plus que tout autre démuni.
Et le souhait général est que les entreprises industrielles et bancaires, à l’instar de van Laack Tunisie et l’UBCI, intègrent ce concept RSE qui leurs permettront, de dessiner un sourire sur les lèvres de nos tout-petits. A chacune selon ses moyens, évidemment.
Car quoi de plus réconfortant que d’alléger sa conscience en faisant le bonheur des autres.

M. Bellakhal