Qui en veut encore et toujours aux Médias ?
Mardi soir, débat sur la chaîne Zitouna Tv, sur un concept galvaudé à toutes les sauces, malmené à l’extrême et soumis aux interprétations fantaisistes de tous les pseudos intellectuels de notre paysage politique.
La presse, les médias, les journalistes, le rendement du secteur ont été « jetés en pâture » à un groupe de personnes pompeusement affublés de noms usurpés d’analystes et de qualificatifs élogieux d’objectivisme et de lucidité.
Des gens choisis à dessein pour venir en découdre usant d’une langue souvent archaïsante et agressive pour dénoncer la manière d’écrire de ceux qui ne sont pas de leur bord.
Les propos étaient particulièrement outranciers et désobligeants, visiblement subjectifs, à la limite de la diffamation et de l’offense. Sans évoquer les interventions de tous les participants à ce « débat » biaisé, l’on retiendra celles du sieur Hichem Grissa présenté comme le président de l’université Zitouna, ce qu’il est de fait, qui prône l’instauration d’un régime religieux, moralisateur, basé sur les interdits, l’arbitraire, l’oppression et la violation des libertés de tous genres, celles qui sont garanties par la Constitution.
L’on devine aisément que s’il avait le pouvoir, un tel quidam n’hésiterait pas à dresser les potences pour ceux qu’il appelle, avec mépris, les modernistes qu’il va jusqu’à accuser d’apostats.
Dire que cette personne se trouve investie de la noble mission de veiller à l’éducation de nos jeunes enfants, de polir leurs esprits, de construire leurs jugements. Cela fait tout simplement froid dans le dos. Elle est à la tête d’une institution, « la Zitouna », censée dispenser des idées de tolérance et de modération et de diffuser des idées de lumière, d’humanisme.
Une telle émission ne peut apparaître, aux yeux des plus lucides, qu’une tentative nouvelle, arbitraire et partisane destinée à harceler, persécuter les médias dans leur grande majorité et de monter les opinions contre les professionnels de l’information en vue de les soumettre et de les assujettir à des objectifs inavoués mais surement mal intentionnés.
M. Bellakhal