Malgré une décision de justice, Zouheir Makhlouf empêché de reprendre ses fonctions à l’IVD
Suite à un bras de fer public entre la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) Sihem Ben Sedrine et le vice-président de l’instance Zouhaïer Makhlouf, ce dernier a été révoqué en décembre 2015 par le conseil sous l’accusation de « transgression de la loi sur la justice transitionnelle en portant atteinte à la réputation de l’IVD ».
L’épreuve de force avait débuté en août 2015, lorsque malhlouf a adressé au président de l’ARP une lettre dans laquelle il accusait la présidente de « gaspillage de l’argent public et de démarches et prises de décisions personnelles et unilatérales.
Jugeant les motifs irrecevables, le tribunal administratif a tranché en faveur de M. Makhlouf en annulant la décision de son limogeage de son poste de vice-présidentr de l’Instance.
Fort de ce verdict, Zouhaïer Makhlouf raconte, dans un post sur son compte Facebook s’être dirigé, hier, lundi 25 avril 2016, pour reprendre ses fonctions à l’IVD, mais qu’il en avait été empêché par des fonctionnaires qui disaient agir sur « instructions » de la présidente. Son bureau était fermé, disait-il, et les serrures changées. Il aurait même été brutalement empêché par quatre fonctionnaires d’accéder à la salle où se tenait une réunion des membres de l’Instance. M. Makhlouf annonce s’être rendu au poste de police pour porter plainte contre Sihem Ben Sedrine. « J’userai de tous les moyens légaux contre elle, écrit-il, je vais solliciter des entrevues avec le président de la République, le chef du gouvernement et avec des parlementaires pour mettre fin à ses agissements » M. Makhlouf accuse Ben Sedrine de faire entrave à une décision de justice.
M. Bellakhal