Tunisie : ces randonnées dont on ne peut plus se passer

Les programmes de loisirs et de détente proposés conjointement par l’Association de protection et de sauvegarde de littoral de Bizerte (APSLB) et par l’Amicale des Anciens Elèves de Lycées de Bizerte rencontrent de vifs succès.

On y vient, on s’y bouscule, on en redemande. Ce n’est pas que ces programmes sont inédits ou particulièrement distinctifs, mais ils sont d’une simplicité, d’une cordialité, d’une convivialité, sans affectation, outre leur aspect ludo-éducatif.
Grâce à ces sorties que l’on cherche à maintenir et pérenniser, les adhérents et sympathisants de ces deux organisations ont eu de merveilleuses occasions de partir à la découverte de leur patrimoine naturel régional et surtout de pouvoir en profiter. Ce qu’individuellement il leur aurait été difficile d’entreprendre. On y rencontre des hommes et des femmes de tout âge, de toutes conditions et de différentes nationalités, des enfants, des jeunes, cheminant côte à côte, dans la détente et la bonne humeur, toutes contraintes de langue, de foi ou de conditions sociales spontanément et totalement levées.
Après des randonnées estivales pédestres effectuées dans les forêts et les plages de l’ouest de la région, après les découvertes des richesses naturelles insoupçonnées des régions de Sejnane, de Joumine, de Ghezala…l’APSLB et l’Amicale se sont tournées vers l’est de la région où les sites et plages de Ghar-El-Melh, de Raf-Raf, de Ras-Jebel, de Métline, de Sounine et de Aïn Mestir, de Cap Zebibet de Chott Mami étaient proposées à le curiosité des randonneurs, amenés en ces contrées en co-voiturage. Dès lors, ouverture d’esprit et savoir-faire des animateurs aidant le contact est vite pris entre ces visiteurs venus d’ailleurs et les « autochtones », d’où enrichissements mutuels et diverses dégustations dont les fameux produits du terroir.
Enfin, les animateurs du groupe et responsables des deux associations, d’une large érudition et d’une bonne culture générale, se sont donné pour point d’honneur de faire de ces sorties des occasions pour faire connaître les régions visitées et de promouvoir leur culture.
De retour, les participants, devenus accros à ces randonnées, en parlent à leur entourage et amis. Ce qui met les deux associations dans un certain embarras, car elles se trouvent contraintes de répondre aux demandes en « dupliquant » les sorties.

M. BELLAKHAL