Tunisie-Conseil local de développement de Bizerte-Nord : que d’aspirations !
Le conseil local de développement de Bizerte-nord a tenu sa 2ème session pour l’année en cours, sous la présidence de la déléguée Wafa Ben Arif.
On y a exposé de nombreux problèmes divers, à caractère urbain certes mais également écologique et surtout foncier, ce dernier constituant un aspect quasi spécifique à la délégation étant de ceux qui principalement s’oppose à la réalisation de nombreux projets. En effet, Bizerte et Menzel Bourguiba, à un degré moindre, Mateur, disposent d’un patrimoine foncier négligeable, la plupart des terrains située en zones urbaines et suburbaines possédant un statut militaire inaliénable. D’autres superficies, fort importantes appartiennent au domaine forestier de l’Etat. D’autre part, a été évoqué, lors de cette réunion, le caractère obsolète du plan d’aménagement urbain qui n’a jamais été mis à jour. L’érosion maritime qui attaque le littoral ainsi que la pollution du Vieux Port ont été à l’ordre du jour.
Le conseil local de développement de Bizerte-Nord a émis quelques recommandations dont l’accélération des études relatives au projet de remplacement de l’actuel pont mobile dont les travaux devraient débuter selon les autorités centrales au cours de 2016. L’on a également préconisé le réaménagement de la route reliant le village d’Ennadhor à la cité Aïn Mériem, dans la banlieue de banlieue de la ville.
D’autres recommandations ont émané de cette rencontre, et elles sont nombreuses et concernent particulièrement la promotion d’une infrastructure routière : une route périphérique côtière reliant Bizerte à Tabarka et à la frontière avec l’Algérie, une piste Ras Labiadh-Cap Angela via Aïn Damous, parachèvement du programme de protection de la ville de Bizerte contre les inondations, poursuite du projet de lutte contre l’érosion marine qui attaque inexorablement la côte, la réhabilitation des quartiers populaires, aménagement de la zone touristique sise à Sidi Salem, extension du port de commerce Bizerte-Menzel Bourguiba, la création d’un nouveau marché central, lancement du projet de la cité administrative sur le boulevard 14 janvier, la modernisation de la voie ferrée, la régularisation de la situation foncière de certaines terres domaniales et privées…
Excusez du peu ! Mais il semble qu’on cherche à proposer le maximum pour avoir quelque chance d’obtenir le minimum requis.
M. BELLAKHAL