Tunisie-2ème coupe de VTT à Bizerte : succès malgré l’indifférence des médias et l’absence de moyens
La fête était totale, hier, dimanche 29 mars 2015 à la forêt d’Ennadhor de Bizerte.
Des vététistes de plusieurs clubs de Tunisie, d’Algérie, de France, de Hollande étaient réunis pour disputer la coupe de Tunisie de VTT, reconnue et organisée par la Fédération Tunisienne de Cyclisme (FTC). Cette manifestation s’est déroulée sur un parcours pittoresque et époustouflant de beauté, tracé et balisé en pleine forêt d’Aïn Damous, (Bizerte-nord).
L’épreuve était également un vibrant hommage à Haythem Bellakhal, secrétaire général du Club VTT Bizerte, et qui fut le principal artisan de cette activité inédite à Bizerte. L’âme du défunt disparu le 5 janvier dernier dans des circonstances dramatiques a plané sur cette compétition empreinte d’une vive émotion. L’hommage au défunt a été illustré d’une belle manière en rebaptisant le club VTT Bizerte en Club Haythem de VTT Bizerte. Initiative qui a profondément touché la famille du défunt.
Quant au déroulement des différentes courses auxquelles toutes les catégories avaient participé, qu’en dire sinon qu’il faudrait louer les efforts des organisateurs (maison des jeunes de Bizerte et commissariat régional de la jeunesse et des sports) ainsi que l’engagement sans faille de Chris Morin, manager général VTT et BMX à la FTC et de son épouse Noura Ouerfelli qui avaient mis toutes leurs forces afin de garantir la réussite de cet événement. Un événement mené à son terme et dans de conditions relativement bonnes, malgré quelques accrocs, un manque flagrant de financement et de sponsoring mais également la superbe indifférence des médias, toujours peu soucieux des sports individuels que pourtant ils sont dans l’obligation, du moins morale, de promouvoir.
Et ce n’était pas faute d’avoir essayé, puisque les organisateurs ont obtenu la promesse de deux chaînes TV et de pas moins de quatre radios de venir couvrir l’événement. Mais c’était silence radio et grosse déception des concurrents parmi les jeunes surtout. La conclusion en est que ce n’est pas de cette manière ni avec cette politique que l’on arrivera à promouvoir des activités sportives qui attirent de plus en plus de jeunes.
M. BELLAKHAL