Les deux compagnies pétrolières Shell et EnQuest quittent la Tunisie

Faute d’accord avec les autorités tunisiennes, les deux grandes compagnies pétrolières Shell et EnQuest ont décidé de quitter la Tunisie.

La compagnie anglo-hollandaise, Shell, a justifié cette décision par son échec à obtenir les autorisations nécessaires à l’exploration. Depuis quatre ans, la compagnie a demandé aux autorités tunisiennes des autorisations afin d’entamer le forage des puits d’exploration en procédant, en 2013, au forage de 4 puits pétroliers dans la région du Centre, moyennant une enveloppe de 150 millions de dollars. Mais jusqu’à l’écriture de ces lignes, rien n’a été fait dans ce sens, ce qui a poussé cette compagnie à quitter la Tunisie.
Pour sa part, la compagnie pétrolière britannique opérant principalement sur la mer du nord, EnQuest, a annoncé, lundi 02 février, son départ de la Tunisie, après avoir conclu, en 2013 un accord pour acquérir 70 % d’intérêts dans le champ pétrolier Didon et le permis Zarat, ainsi que quelques filiales de PA Resources AB.
En juillet 2014, EnQuest a achevé l’acquisition de Didon pour une considération de 23 millions $, gardés sous séquestre, et a attendu en vain la lettre de non-objection des autorités tunisiennes. La lettre ne lui est pas été délivrée jusqu’au 31 janvier fixé comme date du backstop pour la transaction. En conséquence, les intérêts acquis dans Didon sont retournés à PA Resources et la transaction pour le permis Zarat est annulée.
EnQuest a alors repris ses 23 millions $ et a plié bagage du fait qu’elle n’a aucun autre engagement pour une acquisition en vue en Tunisie.

M.Kh