Tunisie : atelier de travail sur le projet de développement des maisons des services administratifs
Anouar Ben Khelifa, secrétaire d’Etat auprès du Chef du gouvernement chargé de la gouvernance et de la fonction publique, a inauguré, le 18 décembre 2014, un atelier de travail sur le projet de développement des « maisons des services administratifs », à l’Ecole nationale d’administration (ENA).
Dans un discours prononcé à cette occasion, le secrétaire d’Etat a indiqué que les développements et les changements actuels imposent de nouveaux défis à l’administration, et l’incitent à promouvoir son rendement et à développer la qualité de ses prestations.
M. Ben Khelifa a souligné que dans la prochaine étape, les citoyens doivent prendre part à tous les programmes de réforme de l’administration qui doit prendre en considération leurs besoins, leurs propositions et leurs aspirations.
Le secrétaire d’Etat a expliqué que l’administration tunisienne a veillé ces dernières années à mettre en place un certain nombre de projets qui sont de nature à servir les citoyens, et ce, sur la base partir d’une étude de besoins et de préoccupations réels de ces derniers.
M. Ben Khelifa a estimé que cette expérience qui a démarré en 2009 avec le concours d’institutions et d’établissements publics, vise à rapprocher les services administratifs des citoyens et à aider les structures administratives à se partager les coûts de l’investissement et de la gestion. L’expérience a été étendue à nombre de délégations à l’intérieur du pays, pour pallier les lacunes au niveau de la répartition géographique des services administratifs، a t- il ajouté.
Les maisons des services administratifs sont actuellement au nombre de 16 sachant que cette expérience a démarré par l installation de 5 maisons seulement et qu’il a été décidé de l’étendre en 2012 dans d’autres délégations, en coordination avec les trois caisses sociales et les collectivités locales.
Il a expliqué, par ailleurs, que l’augmentation du nombre de maisons des services administratifs a été en réponse à la demande de la société civile et des collectivités locales, tout en soulignant la nécessité de mettre en place un cadre juridique et institutionnel réglementant la création et le fonctionnement de ces maisons.
D’après communiqué