Tunisie : qui arrêtera la tendance Femen ?

Entre la nuit de jeudi 21 mars et jusqu’à l’instant, cinq autres filles tunisiennes, après Amina, ont intégré le groupe Femen. Elles ont publié d’autres photos aux seins nus, en signe de soutien à leur collègue Amina qui a disparu. Et dont on ne sait toujours rien.

Côté juridique, et selon le code pénal tunisien, les filles qui ont publié leurs photos aux seins nus risquent jusqu’à un an de prison pour atteinte à la pudeur. C’est ce qu’a affirmé Hager Aziz, avocate et membre de l’Assemblée nationale constituante, ANC.
Dans une déclaration accordée vendredi 22 mars 2013 à notre confrère Al Masdar, l’avocate nahdhaouie a précisé que la justice devrait, dans ce cas, jouer son rôle pour éviter que ce type de comportement prenne de l’ampleur. Pour Hager Aziz ces filles sont malades et devraient être soignées.

M.Kh