Tunisie -Hollande : une dynamique nouvelle

emplois_2011.jpgLe siège de l’UTICA a abrité, jeudi 3 mai 2012, une Journée d’information sous le thème des « instruments néerlandais de soutien au partenariat en faveur du secteur privé tunisien ». Une rencontre entre amis de longue date et partenaires de demain, des deux côtés tunisiens et hollandais.

Mme. Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a salué cette thématique d’intérêt commun pour la Tunisie et les Pays-Bas, à travers le passage vers des formules concrètes, afin d’anticiper sur les résultats, grâce à une dynamique nouvelle. Cela est encouragé par la création d’un Conseil d’Affaires -Business Concil-.
Mme. Caroline Weijers, Ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Tunisie, a dit qu’il faudra travailler dur, en usant d’instruments et de mécanismes pour travailler conjointement entre Tunisiens et Hollandais.
M. Simon Smits, directeur général des relations Internationales au ministère néerlandais de l’Economie, de l’Agriculture et de l’Innovation, a expliqué comment essayer d’établir ce genre de partenariat à travers des idées différentes avec les mécanismes existants. Il a rappelé que les relations diplomatiques entre la Tunisie et les Pays-Bas datent du 17ème siècle : « Il y’a beaucoup à faire en cette période de changements que vivent les pays arabes, avec la Tunisie comme exemple pertinent de Révolution et de transition démocratique ». Il a souligné le sens de l’optimisme qu’il a ressenti et qu’il partage avec les jeunes tunisiens. M. Mongi Goaied, secrétaire général de la Chambre tuniso-néerlandaise de commerce et d’industrie, a présenté, succinctement, la CTNCI : « Elle a été fondée en 1967. Elle compte actuellement 211 membres, avec 83 sociétés néerlandaises opérant en Tunisie et 117 acteurs du milieu des affaires en Tunisie de plusieurs nationalités, outre que celles hollandaise et tunisienne ; italienne, parmi d’autres ».
Mme Els Huntjens, directrice du programme néerlandais de soutien à l’investissement, PSI, au même ministère des Affaires économiques, de l’Agriculture et de l’Innovation, a fait savoir que ce programme existe depuis 2002, en Tunisie. Une subvention est accordée aux projets aux caractères innovants et nouveaux, qu’ils représentent pour leur pays. Les demandeurs doivent être économiquement sains, avoir une tradition bien ancrée dans le domaine de l’investissement et ces derniers doivent en générer d’autres, par la suite. Parmi les avantages que présente le programme PSI, c’est la prise de connaissance de nouvelles technologies et de savoir-faire et persister sur le marché. La durée du projet s’étale sur deux ans et demi.
L’impact indirect est celui de générer des possibilités d’emploi. Mme Els Huntjens a poursuivi par la présentation du MMF, le programme de facilitation du Match Making ; ou comment trouver chez les Tunisiens des homologues au Pays-Bas : « Il faudrait recruter le consultant que la partie néerlandaise paye. Pour un Tunisien, il lui faudra venir en Hollande, à ses frais, pour rencontrer les partenaires. Ce programme a démarré il y a cinq ans. Huit cents demandes sont parvenues de cinquante pays différents. Soixante dix opérations ont commencé ». Quant au Programme néerlandais des experts séniors, le PUM a été exposé par M. Thijs Van Praag, PDG de la Fondation des Experts séniors néerlandais. Ce dernier a été lancé depuis 1978 et opère en Tunisie depuis 1989.

L.K