Tunisie : rien ne va plus à la CTICI

CTICIDans un entretien accordé à Investir en Tunisie, M. Sandro Fratini, président de la commission des rapports avec les institutions au sein de CTICI, a exprimé sa volonté de créer une vraie synergie entre les adhérents de la chambre et de ne plus limiter ses services à la seule obtention des visas.

Il a tenu à préciser que la commission qu’il préside avec M. Nourredine Guerafi, était la seule vraie commission active lors du dernier mandat. Il est vrai que cette commission a apporté un soutien inestimable aux sociétés saccagées lors des premiers jours de la Révolution (lire notre article).

Il est inacceptable que dans un pays qui compte plus de 800 entreprises italiennes et plus de 600 entreprises en partenariat tuniso-italien, seulement moins de 200 entreprises sont adhérentes à la CTICI : « Si ces sociétés ne sont pas adhérentes cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne leur convient pas à la chambre et cela doit changer rapidement. Comment un organisme, comme la CTICI est-il incapable de proposer des opportunités d’affaires en Tunisie ou en Italie ». Notons que sur le site, aucune opportunité d’affaire en Italie n’est proposée et seulement deux opportunités d’affaires sont proposées en Tunisie.

D’autres conseillers nous ont déclaré qu’il faut compter sur l’apport que pourrait rapporter les sociétés comme Benetton, Todini, Colacem, Iveco, ENI et autres grandes entreprises présentes en Tunisie. Cet apport est la clé de la vraie réussite de la CTICI.
 

 

Investir en Tunisie